Né à Toulouse (Haute-Garonne) le 5 janvier 1853 ; employé de commerce ; adhérent de l’AIT.
Il était célibataire.
Pour affiliation à l’Internationale, la cour d’appel de Paris condamna Pédoussaut le 6 juin 1878 à treize mois de prison, cinq ans de privation des droits politiques, cinq ans de surveillance et 500 f d’amende. Il était détenu depuis le 24 mars 1878 et n’avait encouru antérieurement aucune condamnation.
Il avait été beaucoup reproché à Pédoussaut d’avoir fait de la propagande auprès d’un soldat du 115e régiment de ligne. Il écrivit, le 12 janvier 1879, au président de la République pour lui certifier « la ferme résolution de rompre tous liens et toute attache avec l’Internationale, et son ardent désir de rentrer dans la catégorie des citoyens dévoués à la France et à la République ».
Pédoussaut fut gracié le 5 juin 1879. Son cas n’intéresse pas la Commune de Paris et nous ne le donnons que comme dernier témoignage sur l’Internationale finissante.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/851, n° 10315. — Arch. PPo., B a/465.