PELAPRAT Jean, François

Né le 19 novembre 1837 à Cassuéjouls (Aveyron) ; demeurant à Paris, 65, rue Condorcet (IXe arr.) ; marchand de bois et de charbon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père d’un enfant. Pendant le 1er Siège, il fut forcé, pour cause d’indiscipline, de quitter le 7e bataillon de la Garde nationale et entra au 228e bataillon ; il y resta jusqu’au 18 mars 1871 ; il reprit alors le service de simple garde au 7e bataillon. Il quitta Paris le 10 mai et alla à Monget [?] (Seine-et-Marne) ; il rentra chez lui le 18 mai, puis se réfugia chez ses parents, rue Montmartre et de Mazagran (?) ; il y resta jusqu’au 1er juin, date de son arrestation ; on ne recueillit pas sur lui de mauvais renseignements : toutefois il avait un caractère violent et était partisan de la Commune.
Condamné, le 20 février 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il vit sa peine commuée le 14 février 1878 en sept ans de détention ; le 3 décembre 1873, il avait été autorisé à habiter la Grande-Terre et il était assez bien noté ; il obtint la remise du reste de la détention le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67753, notice PELAPRAT Jean, François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 11 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/745, n° 3612. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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