PÉLISSIER François, Joseph

Par Mise à jour par Bernard Boller

Né le 20 mars 1835 à Toulouse (Haute-Garonne) ; typographe ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

François Pélissier habitait Paris, au 13, rue de Vanves, avenue Sainte-Marie (XIVe arr.). Il était marié, père de trois enfants.
Il avait subi deux condamnations : l’une, le 25 mars 1862, à huit jours de prison pour abus de confiance, et, le 12 février 1864, à dix jours de prison pour coups.
De 1851 à 1856, il fit partie du 3e régiment d’artillerie où il était employé en dernier lieu comme artificier.

Pendant le 1er Siège, il devint chef artificier dans l’artillerie auxiliaire, et volontaire du 8e secteur. Licencié dans la première quinzaine de mars 1871, il fut convoqué le 25 mars à l’Hôtel de Ville par le gouvernement qui voulait réorganiser l’artillerie du 8e secteur ; le 5 avril, il était réintégré dans son emploi d’artificier-chef et attaché à la cartoucherie de la rue de Vanves ; les Prussiens le livrèrent le 28 mai aux troupes de Versailles.
Le 25 mai 1871, il avait refusé de faire sauter la cartoucherie, comme on le lui demandait. Malgré cela, il fut condamné le 25 mai 1872 par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Détenu un temps à l’île d’Oléron, il fut noté pour son indiscipline. Par la suite, sa peine fut commuée, le 26 novembre 1873, en déportation simple, puis, le 2 août 1876, en huit ans de détention, et finalement remise le 15 janvier 1879. Il était arrivé à Nouméa le 9 août 1874.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67769, notice PÉLISSIER François, Joseph par Mise à jour par Bernard Boller, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 11 avril 2020.

Par Mise à jour par Bernard Boller

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770 et 24/774, île d’Oléron, 14 septembre 1872, BB 24/794, n° 6273, S 73, BB 27 et H colonies 95. — Note de Louis Bretonnière.

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