PELLERIN Émile

Né le 1er février 1841 à Mézières-sur-Seine (Seine-et-Oise) ; papetier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Lors de la formation de la Garde nationale, il entra dans la 1re compagnie de marche du 114e bataillon ; il exerça son métier de chiffonnier après l’armistice, puis reprit du service dans son ancien bataillon pendant la Commune de Paris ; il fit la sortie du 2 avril 1871 sur le Mont-Valérien ; fin avril, il alla huit jours à Neuilly ; les 18 et 19 mai, il était au Petit-Vanves.
Fait prisonnier le 28 mai à la barricade de la rue de Puebla (XIXe arr.) ; il fut condamné, le 4 mai 1872, par le 24e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine commuée le 14 février 1877 en déportation simple ; il était arrivé à Nouméa le 5 novembre 1872. Il fut bien noté en déportation et, le 20 août 1878, il vit sa condamnation réduite à sept ans de détention, puis remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par le Calvados.

Il avait antérieurement subi trois condamnations pour vagabondage, exercice du métier de chiffonnier « sans médaille », et coups et blessures ; l’extrait du casier ne mentionnait que la première condamnation. Les renseignements le concernant étaient mauvais.
Il demeurait à Paris et était célibataire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67780, notice PELLERIN Émile, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 18 août 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/757. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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