Né le 9 août 1831 à Nières, arr. de Bourg (Ain) ; demeurant à Paris ; tailleur de pierre et maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Sans antécédents judiciaires. Il fut, en 1871, sous-lieutenant à la 1re compagnie du 132e bataillon ; d’après le commissaire du gouvernement, Pelletier fit, à l’audience, l’effet d’une « bête brute », et le commissaire affirmait : « Il n’y a rien de politique dans son fait ».
Le 3e conseil de guerre le condamna, le 3 octobre 1871, aux travaux forcés à perpétuité, peine commuée le 3 février 1872 en dix ans de travaux forcés et remise le 11 mars 1879. Pelletier arriva à Nouméa le 24 octobre 1872. Il rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/731, n° 5524. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.