Né le 29 avril 1822 à Nîmes (Gard) ; demeurant à Paris, 8, rue de Bagnolet (XXe arr.) ; trempeur de journaux ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de trois enfants. De 1854 à 1867, il avait fait deux congés au 40e régiment de ligne et obtenu à sa libération un certificat de bonne conduite.
Pendant le 1er Siège, il appartint à la 4e compagnie de marche du 159e bataillon de la Garde nationale et continua son service sous la Commune de Paris ; il devint sous-lieutenant, puis capitaine.
Condamné, le 2 septembre 1872, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/789. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.