PÉPIN Marie, Joseph

Né le 16 janvier 1837 à Montpellier (Hérault) ; demeurant à Paris ; ouvrier forgeron ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de deux enfants. Libéré du service en 1864 avec un certificat de bonne conduite et la médaille militaire, il retourna à Montpellier et travailla comme ouvrier forgeron jusqu’en juin 1867 ; il vint alors à Paris.
Il était concierge depuis deux ans quand il perdit sa place, en janvier 1871 ; il reprit son état de forgeron, le quitta après le 18 mars pour rentrer dans le bataillon des Volontaires de Montrouge dont il avait fait partie pendant le 1er Siège. Élu sergent, sous-lieutenant, puis lieutenant par les hommes de sa compagnie, il la représenta au Comité central ; vers la fin de l’insurrection, « on le rencontre partout où il y a des barricades » ; il se rendit finalement aux Prussiens.
Les renseignements recueillis sur lui étaient mauvais (sympathies pour la Commune ?), d’après la police. Il fut condamné, le 15 janvier 1872, par le 9e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, ainsi qu’à la perte de la médaille d’Italie ; il fut bien noté en Nouvelle-Calédonie où il vécut avec sa femme ; il obtint la remise de sa peine le 25 juin 1877, et l’obligation de résider fut levée le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Picardie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67839, notice PÉPIN Marie, Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 13 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/738. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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