PERDREAU Adolphe

Né le 11 décembre 1826 à Châteauneuf-sur-Sarthe, arr. de Segré (Maine-et-Loire) ; ouvrier charpentier ; révolutionnaire de 1848 ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.

Il était marié, père de quatre enfants.
Perdreau avait servi six ans dans un régiment d’artillerie et pris part à la révolution de Février 1848.

Il servit la Commune de Paris comme capitaine à la 6e compagnie sédentaire du 120e bataillon de la Garde nationale, grade qu’il avait sans doute durant le Siège.
Sa conduite était très mauvaise, d’après le commissaire de police du quartier de la Gare, XIIIe arr. ; sans doute parce qu’il avait mis ses connaissances de charpentier au service de la Commune pour la construction des barricades. Il n’avait en effet encouru antérieurement aucune condamnation. Le 14e conseil de guerre le condamna, le 30 novembre 1871, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; sa femme et ses enfants le rejoignirent en Nouvelle-Calédonie, mais sa femme, épuisée, rentra avec ses deux filles ; il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879, mais mourut à l’hôpital de Nouméa le 5 avril 1880.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67854, notice PERDREAU Adolphe, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 13 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/738, n° 1393 et H colonies 95. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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