Né le 21 mai 1846 à Villette-sur-Aube (Aube) ; marchand bimbelotier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Narcisse Perdu habitait avant la guerre à Neuchâtel et vivait avec une concubine. Il fut condamné le 4 février 1871 par un conseil de guerre, à trois ans de prison, pour vol d’un mulet.
Pour avoir participé à la Commune de Paris, il fut condamné, le 15 février 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Amnistié début 1879, il fut ramené par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/831. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Moniteur de Nouvelle-Calédonie. Journal officiel paraissant tous les mercredis, supplément au n° 1022, 25 avril 1879, p. 100. — Note de Louis Bretonnière.