PÉRIGORD Joseph

Né le 20 février 1840 à Lyon (Rhône) ; demeurant à Paris, 140, avenue de Clichy (XVIIe arr.) ; zingueur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Célibataire, il vivait en concubinage et avait la « réputation d’un mauvais sujet ». Il avait été condamné deux fois pour vol avant 1870 — sans autre précision.
Simple garde, pendant le 1er Siège, à la 3e compagnie de marche du 34e bataillon, il fut nommé caporal dans les premiers jours de l’insurrection ; il monta la garde à la porte de Clichy et à Asnières ; il aurait planté le drapeau rouge sur la barricade de la rue des Réservoirs (XVIe arr.) ; il se serait retiré chez des amis aux Batignolles.
Arrêté le 7 juillet 1871, il fut condamné, le 27 mars 1872, par le 7e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée le 9 mars 1877 en déportation simple, puis remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Picardie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67881, notice PÉRIGORD Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 14 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/764, n° 7518. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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