PÉRIN Victor, Espérance

Né le 10 avril 1843 à Dizy-le-Gros, arr. de Laon (Aisne) ; demeurant à Paris ; garçon-laitier ; communard.

Il était marié, père de deux enfants. Ancien militaire, il appartint pendant le 1er Siège, comme simple garde, au 156e bataillon, puis devint sous-lieutenant à partir du 23 novembre 1870 ; il continua son service après le 18 mars 1871 et fut élu lieutenant, le 3 avril, dans la 3e compagnie de marche du même bataillon ; il démissionna après l’affaire de Châtillon, mais on refusa sa démission ; il se fit porter malade et rentra chez lui où il resta jusqu’au 21 mai ; il rejoignit alors son bataillon au Moulin-Saquet et y resta jusqu’au 24 ; il rentra à Paris et chercha à se cacher. Il sortit le 27 par la porte de Romainville et se livra aux Prussiens.
Condamné, le 23 novembre 1871, par le 14e conseil de guerre, à cinq ans de détention et à la privation des droits civiques, il vit sa peine commuée, le 8 mai 1872, en deux ans de prison, avec privation des droits civiques. À sa libération, il alla en Belgique et, en 1880, il demeurait 38, rue Donny, à Anderlecht. Il décéda dans cette même ville le 21 décembre 1917.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67888, notice PÉRIN Victor, Espérance, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 14 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/736. — Arch. Gén. Roy. Belgique, dossier de Sûreté, état du 15 avril 1880. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971.

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