Par Léon Strauss
Né le 6 janvier 1880 à Moutier (Suisse) ; cheminot serrurier-ajusteur aux ateliers de Bischheim (Bas-Rhin) ; syndicaliste unitaire, président du syndicat CGTU de Bischheim ; communiste, puis communiste dissident.
Les parents de Charles Moerschel étaient Alsaciens résidant en Suisse. Entré aux ateliers de chemins de fer de Bischheim en qualité de serrurier-ajusteur (Schlosser), il fut dès 1921 membre du conseil d’administration de l’Union des syndicats (CGT puis CGTU) de cheminots d’Alsace et de Loraine. En 1925, il était président du syndicat CGTU des cheminots de ces ateliers, qui comptait un millier d’adhérents. Il était assisté de Victor Hermann, vice-président, Alfred Daul, secrétaire et de Guillaume Heintz, trésorier.
Charles Moerschel fut révoqué le 20 juillet 1926 pour avoir signé le manifeste communiste sur le droit à l’autodétermination de l’Alsace-Lorraine, mais fut réintégré en 1927.
En 1929, il fut parmi les rares cheminots de Bischheim à adhérer au Parti communiste d’opposition constitué par le maire de Strasbourg dissident Hueber. Il avait épousé Marie Keller.
Par Léon Strauss
SOURCES : Arch. Nat., F7/13672. — Arch. Dép. Bas-Rhin, 102 AL 47. — DBMOF, tome 36, p. 430-431.