Né le 8 août 1834 à Charleville (Ardennes) ; boulanger ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il subit, de 1855 à 1870, neuf condamnations, de six jours à un an de prison, pour abus de confiance, vagabondage, refus d’obéissance, vente d’effets, mendicité, rupture de ban, outrages à agents, cris séditieux.
Pendant la guerre franco-prussienne, il s’engagea au 18e bataillon de chasseurs à pied. Libéré, il se fit incorporer au 86e bataillon fédéré ; emprisonné le 3 mai 1871 pour un motif que nous ignorons, il fut libéré le 21 mai et entra alors à la 4e compagnie de marche du 140e bataillon de la Garde nationale. Arrêté le 28 mai par les troupes de Versailles, il fut condamné, le 17 février 1872, par le 10e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée.
Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872 ; amnistié, il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/831, S 77, n° 1173. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.