Né le 23 juillet 1840 à Lyon (Rhône) ; demeurant à Paris ; ouvrier mécanicien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il travaillait à Paris depuis août 1869, époque de sa libération du service militaire.
Il avait été appelé sous les drapeaux au début de la guerre ; pendant le Siège il se trouvait au fort de Vincennes dans une compagnie d’ouvriers d’administration et il se serait livré à des vols de vaisselle dans des maisons abandonnées de Joinville-le-Pont ; il rentra à Paris le 9 mars 1871 et, le 6 avril, se fit nommer sous-lieutenant au 163e bataillon de la Garde nationale ; le 11 avril, il était blessé sur la route de Châtillon ; soigné à l’ambulance du Luxembourg jusqu’à la fin, il fut dénoncé par son ancienne maîtresse.
Il fut condamné, le 28 octobre 1871, par le 10e conseil de guerre, à la déportation simple ; il fut bien noté en Nouvelle-Calédonie : établi mécanicien à son compte à Nouméa, il vivait en bonne intelligence avec sa femme ; il obtint la remise de sa peine le 20 avril 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/731 et BB 27.