PERPÈRE Jean

Né le 25 mai 1835 à Ascou (Ariège) ; demeurant à Paris, 22, avenue de Tourville (VIIe arr.) ; communard.

Célibataire, il vivait en concubinage ; son père était employé des Douanes en retraite et exerçait les fonctions de garde champêtre ; lui-même était cocher. Il avait servi quatorze ans dans l’artillerie, en dernier lieu dans l’artillerie de la Garde et avait été libéré en 1869.
Au début de la guerre, il s’engagea dans le corps dit les Éclaireurs-Mocquart, et fit la campagne de la Loire ; après l’armistice il rentra dans son pays natal, puis revint à Paris dans le courant d’avril 1871 ; à partir du 1er mai, il servit comme simple canonnier à la 1re batterie de la 7e légion ; un fédéré le blessa par erreur le 23 mai.
Condamné, le 10 avril 1872, par le 5e conseil de guerre, à cinq ans de détention, il vit sa peine réduite à trois ans le 13 janvier 1875.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67924, notice PERPÈRE Jean, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 15 avril 2020.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/776.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable