Né le 28 juillet 1843 à Paris ; y demeurant, 12, rue Galande (Ve arr.) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Célibataire, il vivait en concubinage. Pendant le 1er Siège, il fit partie de la 3e compagnie du 161e bataillon de la Garde nationale ; il continua son service après le 18 mars 1871, mais comme caporal ; il aurait été blessé le 4 avril 1871 au plateau de Châtillon.
Il fut condamné, le 23 novembre 1872, à un mois de prison pour voies de fait envers un particulier ; il reconnut avoir subi six jours de prison pour rixe. Condamné, le 23 janvier 1873, par le 4e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Il vit sa peine commuée, le 8 mai 1879, en dix ans de bannissement, puis remise le 27 novembre 1879 ; il rentra par le Tage.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/787. — Note de Louis Bretonnière.