PERRET Jean-Baptiste

Né le 18 avril 1827 à Loisy (Saône-et-Loire) ; demeurant à Paris ; ouvrier charpentier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père d’un enfant. Il avait été condamné le 22 septembre 1865 à trois mois de prison pour vol.
Caporal dans la 8e compagnie sédentaire du 126e bataillon de la Garde nationale, il prétendit n’avoir pas pris part à la lutte ; de service à la mairie de Bercy du 21 au 25 mai 1871, il avait fait procéder à des arrestations le 23 et le 25 ; une des personnes arrêtées, le sergent Molle, qui était intervenu pour faire relâcher certains incarcérés, avait été fusillé par des fédérés pendant qu’il était conduit à la mairie.
Il fut condamné, le 22 janvier 1872, par le 5e conseil de guerre, aux travaux forcés à perpétuité ; il embarqua le 19 juin 1872 sur la Virginie, qui arriva à Nouméa le 24 octobre ; il vit sa peine commuée, le 15 novembre 1879, en déportation simple, puis rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67946, notice PERRET Jean-Baptiste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 15 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/756. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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