Né à Paris le 9 (ou le 11) mars 1838 ; y demeurant, 25, rue Henri-Chevreau, XXe arr. ; ouvrier ferblantier ; communard.
Lieutenant du génie au 203e bataillon pendant le Siège, il fut réformé, mais reprit du service sous la Commune de Paris, avec le grade de capitaine.
Le 3e conseil de guerre le condamna par contumace, le 15 juillet 1874, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Auparavant, il avait déjà encouru deux condamnations à Paris : le 18 septembre 1860, par un conseil de guerre, un an de prison pour vol ; le 8 février 1870, 25 f d’amende pour coups et blessures.
Était-il affilié à l’Internationale ? À cette question, les auteurs du rapport ont répondu par un point d’interrogation.
Perret arriva à Bruxelles le 8 décembre 1874, venant de Paris. Il en fut expulsé en juin 1875 et gagna la Hollande, puis Londres. Il est dit alors marié et père de famille et « présente un très bon certificat de la dernière maison où il travaille encore depuis quatre ans » (note sans date).
Il était célibataire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/858, n° 3197. — Arch. Gén. Roy. Belgique, 4e section, police des étrangers, n° 286726. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971.