Né le 30 mai 1820 à Crain (Yonne) ; demeurant à Paris, rue Trezel (?) ; garçon de chantier ; communard.
Il était marié, père de trois enfants. Ancien militaire, il avait été libéré avec un certificat de bonne conduite et était devenu, pendant le 1er Siège, sergent dans une compagnie sédentaire du 91e bataillon de la Garde nationale ; le 2 mars 1871, il fut élu lieutenant dans la même compagnie ; il quitta Paris le 8 mai et se rendit à Enghien-les-Bains (Seine-et-Oise) où il resta jusqu’au 3 juin ; il fut arrêté le 15 juillet ; il avait repris son travail dans un chantier de bois à brûler ; on fournit, à son sujet, de très bonnes attestations sous tous rapports.
Condamné, le 13 novembre 1871, par le 13e conseil de guerre, à deux ans de prison, Perrin obtint sa grâce entière le 18 juillet 1872.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/738.