Né le 18 janvier 1843 à Bitche (Moselle) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; au point de vue de la conduite et de la moralité, il fut l’objet « de renseignements insignifiants ». Il fut condamné, le 13 mai 1872, par le 10e conseil de guerre, à la déportation simple, pour faits insurrectionnels. À l’île des Pins, il eut une « conduite passable » ; sa peine fut commuée en résidence obligatoire en 1878, puis remise, et Perrin rentra par le Calvados.
Il opta alors pour la France et vint chez son beau-père à Breteuil (Oise). Il mourut peu après et fut enterré civilement le 20 octobre 1881.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/840. — L’Oise républicaine, 23 octobre 1881.