PERRIN Pierre, François

Il était célibataire. « Ivrogne et quittant ses logements sans les avoir payés, il a subi cinq condamnations pour coups, rébellion et mendicité. »
Il fut condamné, le 23 mars 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple pour faits insurrectionnels ; il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872.
En déportation, il eut une « conduite passable » ; « bon travailleur, mais aime un peu à boire », dit-on de lui ; il subit trois condamnations, en 1875 et 1876, pour avoir frappé un de ses camarades ; en 1878, il vit sa peine commuée en huit ans de prison et rentra par le Calvados.