PERROT Raoul, Ludovic

Il était marié, père de quatre enfants. Pendant le 1er Siège, il servit comme garde dans une compagnie sédentaire du 136e bataillon : il était détaché à la mairie du XIVe arr. pour le service de boucherie et de boulangerie ; il dit avoir été employé sous la Commune aux ambulances, et à la mairie au service d’alimentation. Plusieurs témoignages le démentirent ; le 23 mai 1871, il prit le brassard tricolore et se mit au service des troupes régulières.
Condamné, le 14 juin 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Il vit sa peine commuée, le 29 mai 1875, en déportation simple, puis remise le 14 février 1878 ; l’obligation de résider fut levée le 31 décembre 1878 ; il rentra par la Picardie.