PERSIGAN Mathurin, Théodore

Né le 21 avril 1839 à Neuvillette-en-Charnie (Sarthe) ; demeurant à Paris, 5 bis, rue de Chartres (XVIIIe arr.) ; charron ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de trois enfants. Pendant le 1er Siège et la Commune de Paris, il appartint à la 1re compagnie de marche du 155e bataillon de la Garde nationale ; le 23 mai 1871, il fut blessé à la barricade de la place Clichy.
Condamné, le 16 mai 1872, par le 24e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68017, notice PERSIGAN Mathurin, Théodore, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 17 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/794. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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