PERSONNE François

Né à Aurillac (Cantal) le 29 avril 1838 ; demeurant à Paris, 41, quai Saint-Michel, Ve arr. ; communard.

Il était « fabricant de fauteuils » (d’après un extrait du casier judiciaire) ; il est dit aussi, de façon peu précise : fabricant de fauteuils mécaniques, ce qui justifie la double appellation de « tapissier ou mécanicien » qui lui est également donnée. Personne était marié et père de trois enfants.

Capitaine, sous la Commune de Paris, à l’état-major du général Eudes, il fut condamné par contumace, le 9 février 1872, par le 13e conseil de guerre, aux travaux forcés à perpétuité et à 3 000 f d’amende pour arrestations, puis, le 27 janvier 1874, par le 4e conseil de guerre, à vingt ans de travaux forcés pour pillage en bande.
Il n’avait subi auparavant aucune condamnation. Était-il affilié à l’Internationale ? À cette question, il est répondu par un point d’interrogation.

Personne arriva en Belgique le 17 décembre 1872 et s’établit à Bruxelles, 3, marché au Bois. Il introduisit dans cette ville, selon Lissagaray, l’industrie des lits et des fauteuils mécaniques et devint fournisseur du roi des Belges. Il fut gracié le 5 juin 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68023, notice PERSONNE François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 17 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/852, n° 132. — Arch. Min. Guerre, 4e conseil (n° 1555) et 13e conseil. — Arch. PPo., listes d’exilés. — L. Descaves, Philémon..., op. cit., p. 310. — Lissagaray, Histoire de la Commune, op. cit. — Arch. Gén. Roy. Belgique, dossier de Sûreté n° 259821 (en 1880). — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971.

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