PÉRRUCHOT Jean, Jules [et non PÉRUCHOT]

Né le 17 décembre 1832 à Autun (Saône-et-Loire) ; commis d’architecte, puis peintre en bâtiment ; domicilié à Paris, 2 rue des Blancs-Manteaux (IVe arr.) ; communard.

Fils d’un serrurier et d’une fabricante de chapeaux de paille, Jean Pérruchot était marié à une giletière ; après avoir exercé plusieurs métiers, il alla « en Amérique » et revint pendant la guerre franco-allemande, il combattit dans l’armée des Vosges avec Garibaldi et fut blessé dans un combat près Autun.
Après sa démobilisation, il alla à Paris et s’engagea comme lieutenant dans le 1er bataillon des Chasseurs fédérés,fut blessé à une barricade du boulevard de Strasbourg, il fut arrêté le 26 mai 1871 et détenu au fort de l’Ile d’Aix.
Sa conduite devant la justice ne fut guère brillante, il déclara avoir été « chaud partisan de la Commune d’abord, puis s’être trouvé complètement dégrisé quand il a vu quels étaient ses agissements ». Il fut condamné par le 7e conseil de guerre le 23 février 1872 à dix ans de bannissement. Pérruchot arriva en Belgique le 25 avril. Sans moyens d’existence, il fut arrêté le 17 août par la gendarmerie de Fosses, province de Hainaut, et conduit le 20 à la frontière allemande.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68027, notice PÉRRUCHOT Jean, Jules [et non PÉRUCHOT], version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 19 février 2022.

SOURCES : Arch. Min. Guerre, GR 8 J 246 (288). — Arch. Nat., BB/24/867. — Arch. Gén. Roy. Belgique, dossier de Sûreté n° 251113 (en 1880). — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. — Notes de M. Cordillot et P.-H. Zaidman.

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