Né le 8 juillet 1831 à L’Écaille (Ardennes) ; demeurant à Paris, rue de la Goutte-d’Or (XVIIIe arr.) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. En 1843, à l’âge de treize ans, il avait été condamné à quinze jours de prison pour vol ; les renseignements recueillis sur lui n’étaient pas mauvais.
Pendant le 1er Siège, il était sous-officier ; il devint sous-lieutenant porte-drapeau au 125e bataillon fédéré vers la fin mars 1871. Il participa à l’affaire de Châtillon, alla à Issy ; le 20 mai, il était à Gentilly où il resta jusqu’au 23 ; le 24, il fut blessé et soigné à l’hôpital Saint-Martin. Fait prisonnier le 26 mai, il fut condamné, le 11 janvier 1872, par le 12e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par la Seudre.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/760. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.