Né le 7 janvier 1838 à Bussière-Dunoise (Creuse) ; demeurant à Paris ; employé de roulage ; communard.
Il était veuf, sans enfant. Ancien militaire, il avait été nommé sous-lieutenant au 179e bataillon de la Garde nationale après la sortie de Montretout, 19 janvier 1871, et conserva son grade pendant la Commune de Paris ; le 15 avril, il alla à Issy et Vanves avec son bataillon et y demeura six jours ; il avait accepté les fonctions de capitaine d’état-major. Il fut blessé le 8 mai au bras droit et on dut l’amputer ; puis il fut nommé commandant d’état-major.
Après son arrestation, on recueillit sur lui de bons renseignements. Condamné, le 1er avril 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation simple, détenu un temps à Quélern, il fut noté pour son indiscipline. Petit vit cependant sa peine commuée le 20 novembre 1872 en cinq ans de détention, puis remise le 15 août 1876, sans surveillance.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/760 et BB 24/770, Quélern, 13 septembre 1872.