PETIT Eugène, Benjamin

Né le 30 janvier 1839 à Fontenay (Yonne) — qui peut être Fontenay-près-Chablis, Fontenay-sous-Fouronnes, Fontenay-près-Vézelay ; il demeurait à Paris depuis 1860 et, en 1871, habitait 51, rue de Vanves (XIVe arr.) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père d’un enfant. Il avait été condamné, le 15 janvier 1857, à trois mois de prison pour vagabondage.
Pendant le 1er Siège, il appartint à la 1re compagnie de marche du 103e bataillon de la Garde nationale et devint caporal ; sous la Commune de Paris, il fit le même service avec le même grade ; vers le 3 avril 1871, il serait passé à la 6e compagnie sédentaire.
Arrêté le 15 juillet, il avoua avoir fait partie de la coopérative d’alimentation la Marmite — section de l’Internationale (cf. Dict., vol. IV, pp. 57-58 où son nom devrait figurer), de la société des Libres Penseurs et de la Ligue républicaine.
Il fut condamné, le 21 mai 1872, par le 6e conseil de guerre, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875, matricule de déportation 2890.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68077, notice PETIT Eugène, Benjamin, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 18 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/805. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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