Né le 3 avril 1832 à Sermiers (Marne) ; demeurant à Paris, rue des Poissonniers (XVIIIe arr.) ; employé de commerce ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants. Pendant le 1er Siège il était sergent fourrier dans une compagnie sédentaire du 125e bataillon de la Garde nationale ; il conserva ce grade sous la Commune de Paris jusqu’au 13 avril 1871, époque où il fut incorporé comme simple garde dans une compagnie de marche ; le 27 avril, il alla à Issy où il resta six jours, puis au lycée de Vanves, et revint à Issy ; il rentra à Paris ; le 20 mai, il alla à Cachan, Arcueil et passa deux jours à Gentilly ; ayant eu un genou luxé, il fut soigné en ambulance, puis fait prisonnier.
Les renseignements confirmèrent qu’il était resté dans la Garde nationale par besoin. Il fut condamné, le 18 avril 1872, par le 16e conseil de guerre, à la déportation simple ; il fut bien noté en Nouvelle-Calédonie ; sur son dossier il est écrit « constitution délabrée, peut à peine marcher » ; il vit sa peine commuée le 29 novembre 1876, en cinq ans de détention ; il rentra par le Tage et fut libéré en 1877.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/760 et BB 27.