PETIT Jules, Edme

Il était célibataire. Caporal dans une compagnie de marche du 55e bataillon de la Garde nationale pendant le 1er Siège, il se rendit en province aussitôt après l’armistice ; il rentra à Paris après le 18 mars 1871 ; le 10 avril, il accepta le grade de lieutenant dans son ancien bataillon. Il assura le service de son arrondissement puis fut envoyé au fort d’Ivry ; le 3 ou le 4 mai, il était au Moulin-Saquet, puis il revint à Paris sans avoir combattu. Il aurait tenté plusieurs fois de démissionner ; il réussit à sortir de Paris le 10 mai et alla dans sa petite propriété de Joinville-le-Pont (Seine) ; on l’arrêta peu après mais on recueillit sur lui de bons renseignements.
Condamné, le 18 octobre 1871, par le 7e conseil de guerre, à deux ans de détention, il vit sa peine réduite à un an le 5 juin 1872.