Né le 22 octobre 1835 à Montbard (Côte-d’Or) ; demeurant à Paris ; peintre en bâtiment ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait subi avant 1870 deux condamnations pour escroquerie et vagabondage : une note sans date indique deux condamnations, les 6 février et 5 juillet 1861, à trois et un mois de prison pour vagabondage ; et une, le 17 avril 1860, à trois semaines de prison pour escroquerie. Les renseignements recueillis sur son compte n’étaient cependant pas mauvais.
Simple garde à la 2e compagnie de marche du 53e bataillon pendant le 1er Siège, il continua son service après le 18 mars 1871 ; vers le 10 mai, il alla à Issy ; le 12, il se réfugia dans les caves du couvent des Oiseaux où il fut fait prisonnier.
Condamné le 30 mars 1872, par le 15e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il vit sa peine commuée le 29 mai 1879 en cinq ans de bannissement ; il obtint la remise du reste le 27 novembre 1879 et rentra par la Creuse.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/760. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.