PETITJEAN Isidore, Émile

Né le 17 août 1833 à Avillers (Vosges) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Sa femme, qui avait été décorée de la médaille militaire par décret du gouvernement de la Défense nationale, formula pour lui un recours en grâce. Ancien sergent de ville, il démissionna en novembre 1870 « au moment où il allait être révoqué pour inconduite ».
Cantinier, pendant le Siège et sous la Commune de Paris, au 127e bataillon de la Garde nationale, il fut fait prisonnier le 3 avril 1871 à Châtillon ainsi que sa femme qui, mise en liberté, revint à Paris où elle continua à servir comme cantinière dans le corps de francs-tireurs.
Condamné, le 6 mai 1872, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par la Picardie ; il mourut à bord, le 12 juillet 1879, ou le 13 août 1879 (selon les sources), au large de Ceylan et son corps fut jeté à la mer.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68123, notice PETITJEAN Isidore, Émile, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 19 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/773. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Notes de Louis Bretonnière.

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