PHILIPPOT François [PHILIPPOT Jean, François, Marie]

Né le 15 juin 1845 à Belle-Isle-en-Terre (Côtes-du-Nord) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Sergent au 106e régiment de ligne, il avait été cassé de son garde pour avoir refusé de monter la garde en novembre 1870. Enfermé au Cherche-Midi, il fut libéré par la Commune et nommé fourrier. Il signa le 6 avril 1871, avec Bonnaventure et A. Pierre, capitaines dans l’infanterie de ligne, une déclaration à la population de Paris par laquelle ils se déclaraient solidaires de ceux « qui ont refusé de faire feu sur le Peuple » (cf. Murailles... 1871, op. cit.) Attaché à un ex-lieutenant de vaisseau chargé d’organiser des batteries d’artillerie pour la Commune, il fut condamné, le 3 février 1872, par le 2e conseil de guerre, à la déportation simple, peine commuée en sept ans de prison en 1875 ; il était arrivé à Nouméa le 2 novembre 1872, il rentra en 1875 par l’Orne.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68202, notice PHILIPPOT François [PHILIPPOT Jean, François, Marie], version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 21 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/809 et H colonies 96. — Note de Louis Bretonnière.

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