Né le 10 mai 1839 à Peyrat-la-Nonière (Creuse) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait subi avant 1870 deux condamnations pour vagabondage, à quinze jours de prison, et à six mois de prison, plus cinq ans de surveillance ; il avait résidé à Paris sous un faux nom. Les renseignements sur sa conduite n’étaient « pas défavorables ».
Condamné, le 30 avril 1872, à la déportation simple pour faits insurrectionnels, il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Il obtint la remise de sa peine et rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/840. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.