PICHANCOURT Nicolas, Gaspard

Né le 4 mars 1835 à Saint-Mihiel (Meuse) ; demeurant à Paris ; potier d’étain ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père d’un enfant. Il avait été condamné, le 31 août 1854, à Saint-Mihiel, à huit mois de prison et 16 f d’amende pour outrage public à la pudeur. De 1856 à 1862, il servit dans l’armée et fut libéré comme sergent du 22e régiment de ligne avec un certificat de bonne conduite.
En 1870, il fut sous-lieutenant puis lieutenant au 57e bataillon de la Garde nationale, et, sous la Commune de Paris, resta dans le même bataillon, puis devint capitaine adjudant-major de la légion Alsace-Lorraine. Au 18 mars 1871, il avait dénoncé comme réactionnaire le commandant de son bataillon qui s’était prononcé contre la Commune. Le 25 avril, il fut blessé légèrement.
Le 4e conseil de guerre le condamna, le 15 janvier 1874, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva le 3 janvier 1875 en Nouvelle-Calédonie, et, le 7 juillet 1876, sa peine était commuée en déportation simple ; le 19 novembre 1878, l’obligation de résider en Nouvelle-Calédonie lui fut supprimée et il rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68259, notice PICHANCOURT Nicolas, Gaspard, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 23 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/800. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Arch. Dép. Meuse, 71 M 16.

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