Né le 6 juillet 1829 à Paris ; y demeurant, 1, impasse des Orteaux, (XXe arr.) ; tourneur sur bois ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Célibataire, il vivait en concubinage et était père de deux enfants. Simple garde, pendant le 1er Siège, dans la 2e compagnie de marche du 27e bataillon de la Garde nationale, il devint sous la Commune de Paris sergent, sous-lieutenant et lieutenant dans la même compagnie. Il serait resté chez lui à partir du 22 mai 1871, dit-il ; d’après des témoignages il n’aurait quitté son bataillon que le 27 mai.
Arrêté le 26 février 1872, il fut condamné, le 29 de ce même mois, à quinze jours de prison pour outrages envers les agents qui avaient opéré son arrestation, puis, le 15 juin 1872, par le 6e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/775. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.