Né le 27 mars 1827 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) ; demeurant à Paris, 17, rue, du Clos-Rosselin (?) ; ébéniste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Ancien militaire, il appartint, pendant le 1er Siège, à l’artillerie auxiliaire ; licencié le 31 mars 1871, il dit avoir travaillé jusqu’au 3 mai ; il serait entré alors comme brigadier dans une compagnie d’ouvriers d’artillerie (d’après une pièce du dossier il y serait entré dès avril) ; il aurait cessé tout service le 24 mai. Il fut arrêté, le 28 mai, rue du Chemin-Vert (XIe arr.), en uniforme, mais sans armes.
Condamné, le 27 avril 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/780. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.