PICOT Mathieu

Né le 15 avril 1826 à Lignières (Cher) ; sans profession ; communard.

Il était marié ; père ou proche parent du socialiste Picot de Saint-Amand-Montrond, adjoint au maire Pierre Carreau, en 1886, plutôt que ce personnage même.
En 1871, il avait été membre de la commission municipale du XVIIe arr. de Paris, et délégué aux finances — Voir Bonnefond P.
Il fut condamné par contumace, le 12 juin 1874, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Les gendarmes attestèrent que ses parents de Lignières étaient sans nouvelle de lui depuis longtemps, et le sous-préfet de Sancerre (Cher) déclarait, le 5 mai 1877, qu’il ignorait où pouvait être le condamné.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68302, notice PICOT Mathieu, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 23 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/859 B. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 1705). — Arch. PPo., listes de contumaces. — Arch. Dép. Cher, police politique, 57. — J.O. Commune.

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