PICQ Paul, Maximilien

Il était célibataire. Sergent-fourrier pendant le 1er Siège, il démissionna le 25 mars 1871, puis continua comme simple garde dans la même compagnie ; il alla à Vanves, y resta jusqu’au 28 mars ; le 2 avril, au moment de sortir de Paris pour aller au plateau de Châtillon, il fut blessé au pied par la chute d’un faisceau de fusils et transporté chez lui ; le 20 avril, après sa guérison, il fut nommé adjudant d’état-major à la XIe légion ; on le fit prisonnier le 22 mai avenue des Champs-Élysées (VIIIe arr.).
Les renseignements recueillis sur lui étaient bons. Condamné, le 6 avril 1872, par le 24e conseil de guerre, à cinq ans de détention et à la privation des droits civiques, il vit sa peine commuée, le 7 décembre 1872, en quatre ans de prison, la privation des droits civiques étant maintenue.