Né le 30 janvier 1850 à Paris ; monteur en bronze ; communard.
Il était soldat au 109e régiment de ligne. Il aurait été condamné, en 1867, à un an de prison pour abus de confiance, et, en 1869, à treize mois de prison pour vol et abus de confiance d’après une pièce émanant de la préfecture de police ; ces condamnations étaient niées par Pierrard et on remarqua qu’un des prénoms de l’extrait des sommiers judiciaires « ne paraît pas se rapporter au condamné ».
Pierrard n’avait pas suivi, le 18 mars 1871, son régiment à Versailles ; il resta à Paris, et se fit incorporer fin mars au 208e bataillon fédéré. Fait prisonnier, le 28 mai, rue de Ménilmontant (XXe arr.), il fut condamné, le 17 février 1872, par le 2e conseil de guerre, à dix ans de détention et à la dégradation militaire ; il obtint la remise du reste de la détention le 4 décembre 1877 et de la surveillance le 20 août 1878.
Des condamnations de Pierrard Eugène paraissent avoir été attribuées à Pierrard Victor.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/792.