PIERRE Jules

Né le 27 mai 1847 à Paris ; y demeurant, 51, rue du Commerce, à Grenelle (XVe arr.) ; tourneur-mécanicien ; communard.

Il était marié, sans enfant. Il était ouvrier-chef à l’usine Cail. Pendant le 1er Siège, il appartint à la 10e compagnie sédentaire du 82e bataillon de la Garde nationale ; après le 18 mars 1871, il interrompit son travail quelques jours pour ne s’occuper que de son service de garde ; le 22 mars, dans la maison des Frères de la rue Violet (XVe arr.), avec trois autres fédérés, il découvrit dans le calorifère de la cave deux sacs contenant l’un 6 000 F en or, l’autre 1 330 F en pièces d’argent ; en présence du directeur de l’École et de Dagincourt, délégué au Comité central et au Comité de permanence du XVe arr., on compta l’argent qui fut versé à la délégation des Finances ; il manquait 430 F, affaire peu claire et ne prouvant rien ; Pierre quitta Paris le 11 avril et se rendit au Havre (Seine-Inférieure), où il travailla aux Chantiers et Ateliers de l’Océan jusqu’au 18 juillet, puis il rentra à l’usine Cail.
Il fut condamné, le 25 mars 1873, par le 4e conseil de guerre, à deux ans de prison et 200 F d’amende ; il obtint la remise des 200 F d’amende le 29 mai 1875.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68344, notice PIERRE Jules, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 24 avril 2020.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/792, n° 3753.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable