PIERRET Désiré, Albert

Né le 25 janvier 1852 à Oran (Algérie) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était soldat au 137e régiment de ligne. Il avait été condamné, le 5 janvier 1870, à Oran, à six jours de prison pour vol, et le 29 janvier 1870, toujours à Oran, à six mois de prison pour escroquerie.
Le 11 août 1870, il contracta un engagement de deux ans à Oran dans un régiment de ligne ; il fit partie de la garnison de Paris pendant le 1er Siège. Du 5 octobre au 14 décembre 1870, il fit cinq jours de salle de police ou de prison ; il s’échappa le 21 décembre et ne reparut que le 20 janvier 1871. Prisonnier au Cherche-Midi, il fut libéré par des fédérés le 20 mars ; huit jours après, il entra au 270e bataillon de la Garde nationale. Caporal, puis sergent-fourrier, il fut élu, vers le 13 mai, sous-lieutenant dans une compagnie de marche ; il déclara avoir cessé tout service le 23, mais sans apporter de preuve ; il se présenta à la Place le 22 juin.
Il fut condamné, le 29 février 1872, par le 2e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation militaire. Il vit sa peine commuée en déportation simple le 27 juin 1876, puis remise le 12 mars 1878 ; il était très bien noté en Nouvelle-Calédonie (août 1878) et il était recommandé par l’évêque d’Oran ; l’obligation de résider fut levée le 15 janvier 1879 et il rentra par la Vire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68352, notice PIERRET Désiré, Albert, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 24 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/756, n° 5784 (à son dossier une lettre à sa mère, 1er novembre 1875). — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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