MONSELER Ferdinand

Né le 18 mai 1839 à Boulay-Moselle, arr. de Metz (Moselle) ; cheminot ; communard.

Célibataire, peintre en voitures, au service de la compagnie de l’Est, Ferdinand Monseler fut garde national dévoué, pendant le 1er Siège. Il reprit son travail après l’armistice et le conserva jusqu’au 11 mai 1871 ; menacé ce jour-là par des gardes nationaux, il s’enrôla dans une compagnie de marche du 129e bataillon de la Garde nationale ; blessé le 18 mai, il se rendit.
Condamné, le 2 mai 1872, par le 23e conseil de guerre, à cinq ans de prison, il vit sa peine commuée, le 9 décembre 1872, en deux ans de prison avec privation des droits civiques.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article6838, notice MONSELER Ferdinand, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 9 mars 2020.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/771.

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