PIGANIOL Ferdinand, Adolphe

Né en 1831 à Bercy (Seine) ; demeurant à Paris, 33, rue Traversière (XIIe arr.) ; vidangeur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il avait fait deux congés dans l’armée et fut deux fois blessé. Depuis le 21 mars 1864, date de sa libération du service militaire, il habitait Paris. Il était frère de V.-B. Piganiol et de Françoise, Victorine Piganiol. Il fut condamné plusieurs fois : le 26 juillet 1849, par le 1er conseil de guerre, à un an de prison pour vente d’effets d’habillement ; le 7 octobre 1862, par le conseil de guerre de Bône, à six mois de prison pour outrage public à la pudeur ; le 13 juin 1868, par le tribunal correctionnel de la Seine, à six mois de prison pour vol ; et le 18 août 1869, toujours par le tribunal correctionnel de la Seine, à six mois de prison pour vol.

Pendant le 1er Siège, il était simple garde dans une compagnie sédentaire du 93e bataillon. Fin février 1871, après l’armistice, il fut choisi par sa compagnie comme délégué au comité de fédération de la rue d’Aligre (XIIe arr.) où siégeait l’état-major de la XIIe légion. Il conserva ses fonctions de délégué jusqu’à la fin de la Commune. Pendant deux jours, il exerça les fonctions de maire du XIIe arr. On lui reprocha des perquisitions.
Il fut condamné, le 11 mars 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques. Détenu un temps à Quélern, il fut noté pour son indiscipline. Il en fut de même en Nouvelle-Calédonie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68387, notice PIGANIOL Ferdinand, Adolphe, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 25 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/741 et BB 24/770, Quélern, 13 septembre 1872. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable