PIGANIOL Victor, Bernard

Né le 2 janvier 1846 à Aurillac (Cantal) ; demeurant à Paris, 84, rue Mouffetard (Ve arr.) ; matelot ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était le frère de F.-A. Piganiol et de Françoise, Victorine Piganiol, veuve Laborde. Mousse de 1861 à 1864, il passa matelot de 3e classe dans la marine d’État de 1864 à 1868. Il avait été condamné, le 3 mars 1865, par le tribunal correctionnel de la Seine, à trois mois de prison pour escroquerie, puis, le 30 décembre 1865, par le conseil de guerre de Rochefort (Charente-Inférieure), à trois ans de prison pour vol et vente d’effets d’équipement.
En 1870, il était considéré comme un « pilier de clubs ». Il fut rappelé sous les drapeaux dans un corps de fusiliers marins pendant le 1er Siège, Le 21 mars 1871, il était sous-directeur de Mazas, puis fut destitué à la suite de ses « orgies ». Il passa quelques jours au fort d’Ivry avec le grade d’officier d’artillerie. Embarqué au Point-du-Jour sur la canonnière la Commune, il semblerait avoir quitté ensuite la marine pour l’artillerie (fort de Vanves).
Il fut condamné, le 11 mars 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques. Détenu un temps à Quélern, il fut noté pour son indiscipline. Il en fut de même en Nouvelle-Calédonie. Il rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68389, notice PIGANIOL Victor, Bernard, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 25 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/741 et BB 24/770, Quélern, 13 septembre 1872, et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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