PIGEON Auguste

Né le 26 septembre 1843 à Fougères (Ille-et-Vilaine), il habitait Paris depuis l’âge de dix-huit ans ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire ; enfant naturel dont la mère était marchande ambulante. « Sa naissance n’ayant pas été déclarée, il n’a jamais satisfait à la loi sur le recrutement. » Il avait subi, de 1867 à 1870, quatre condamnations pour rébellion et outrages envers agents, deux à un mois de prison (1er avril et 27 juillet 1870), et deux à deux mois de prison (17 juillet et 3 octobre 1868).

Simple garde, pendant le 1er Siège, dans la 1re compagnie de marche du 199e bataillon, il continua son service après le 18 mars 1871 et fut blessé le 21 mai.
Condamné, le 26 mars 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Il fut amnistié et rentra par la Creuse.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68393, notice PIGEON Auguste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 25 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/804. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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