Né le 3 mars 1851 à La Villedieu (Creuse) — dans une lettre du 25 avril 1875, le condamné dit être né le 23 mars 1852 ; — demeurant à Paris, 12, rue Neuve-Saint-Médard ; maçon ; communard.
Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il fit partie de la garde mobile de la Seine. Il soutint être resté à Saint-Denis, depuis son licenciement jusqu’au 29 avril 1871. Il serait entré, le 3 mai seulement, à la 9e compagnie sédentaire du 161e bataillon fédéré. Il passa quelques jours plus tard à la 1re compagnie de marche. Il fut fait prisonnier, le 28 mai, près de l’église de Ménilmontant, XXe arr.
Son père avait également fait partie du 161e bataillon et avait été fait prisonnier le 4 avril à Châtillon. Condamné, le 6 mai 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, Léonard Pijourlet vit sa peine commuée, le 16 décembre 1872, en cinq ans de prison avec maintien de la privation des droits civiques.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/781.