PILLONNET Joseph

Né le 1er août 1835 à Villefavard, arr. de Bellac (Haute-Vienne) ; demeurant à Paris ; scieur de pierre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Ancien militaire, il servit, pendant le 1er Siège, comme lieutenant au 222e bataillon de la Garde nationale ; révoqué le 14 janvier 1871, sans en connaître la raison dit-il, il redevint simple garde. Après le 18 mars il continua son service ; il assista, le 3 avril, à la sortie de Courbevoie ; on l’arrêta le 22 mai dans Paris.
Les renseignements recueillis sur son compte n’étaient pas bons : il était signalé comme « exalté et dangereux » et s’adonnant à l’ivrognerie. Il fut condamné, le 20 décembre 1871, par le 7e conseil de guerre, à la déportation simple ; autorisé à habiter à Nouméa, il réintégra l’île des Pins le 19 octobre 1875 pour inconduite et paresse ; il fut bien noté par la suite ; il vit sa peine remise le 24 janvier 1878, puis l’obligation de résider fut levée le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Seudre.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68424, notice PILLONNET Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 26 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/750 et H colonies 96. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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