Né le 14 juin 1836 à Paris ; homme de peine ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Ancien soldat, il avait été libéré du service au début de 1870. Pendant le 1er Siège, il était sous-lieutenant dans une compagnie de marche du 182e bataillon de la Garde nationale ; dans le courant d’avril 1871 il fut élu capitaine de sa compagnie ; le 12 mai, il alla à Issy.
Partisan exalté de la Commune, d’après le commissaire de police du IVe arr., il aurait été, de plus, ivrogne. Condamné, le 13 novembre 1871, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/739. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.