Né le 29 janvier 1822 à Angers (Maine-et-Loire) ; demeurant à Paris, 114, rue de Sèvres (XVe arr.) ; ouvrier doreur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants (un fils et une fille). Sa femme était couturière, son fils était doreur sur bois.
Pendant le 1er Siège il fit partie de la 4e compagnie de marche du 156e bataillon de la Garde nationale ; sous la Commune de Paris, il continua à servir comme caporal. Il fut fait prisonnier fin mai 1871 derrière les barricades de la place Jeanne d’Arc, XIIIe arr. Son fils était sergent-fourrier au 76e régiment d’infanterie (armée de Versailles).
Il fut condamné, le 24 février 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Sa peine fut commuée le 7 mai 1877 en sept ans de détention, puis remise le 12 décembre 1878. Il était rentré en 1877 par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/804 n° 2864 S 74 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.